. – Chercheuse en science politique à Sciences Po et biologiste de formation, je travaille dans le domaine des politiques du vivant : administration, perception sociale de la matière vivante et de ses transformations. J'essaie de comprendre les mécanismes de politisation : qu'est‑ce qui fait surgir la controverse ? Pourquoi est‑elle dans certains cas de nature politique ?
La pharmacologie et les médicaments dits biologiques, c'est‑à‑dire fabriqués à partir de cellules d'organismes vivants, sont susceptibles d'intéresser l'Office. Ces produits sont donneur-dépendants et non standardisables, avec des coûts de fabrication importants et des enjeux réglementaires, notamment depuis le développement des bio-similaires, équivalent des génériques, pour réduire le coût des traitements. Un état de l'art serait bienvenu sur la notion de démonstration d'équivalence pharmaceutique. C'est un débat technique en lien direct avec la construction réglementaire.
Deuxième sujet, l'univers des plantes médicinales et la réglementation de la phytothérapie. Ce sont des produits accessibles sans ordonnances mais qui requièrent l'avis d'un médecin car les substances utilisées peuvent être toxiques. Je songe notamment aux huiles essentielles.