Intervention de Alain Fischer

Réunion du jeudi 19 novembre 2020 à 9h30
Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques

Alain Fischer :

Je partage cette analyse, mais je pense que Moderna et Pfizer disposent à présent d'un recul d'environ deux mois. Aux Etats-Unis, la FDA a demandé deux mois de recul et les deux laboratoires, qui s'inscrivent dans la même cinétique, viennent d'annoncer qu'ils allaient soumettre leurs dossiers à la FDA et en parallèle aux agences européenne, canadienne, britannique, etc. Mais je suis totalement d'accord avec toi et j'irais même au-delà : je ne suis pas sûr que deux mois suffisent et avoir davantage de recul, tant en termes de sécurité que d'efficacité, ne nuirait pas. Si l'on veut être hypocrite, on pourrait considérer que si les laboratoires obtiennent les autorisations nécessaires pour commencer la vaccination aux Etats-Unis dès décembre, la France pourra bénéficier de l'expérience américaine, voire britannique, au cours des prochaines semaines. Ainsi, lorsque la vaccination débutera en France, nous pourrions disposer d'un recul plus important et de résultats non plus sur quelques dizaines de milliers de personnes, mais sur plusieurs centaines de milliers, voire des millions, ce qui nous apporterait une sécurité plus grande.

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