La France a dû se caler sur les dates européennes pour commencer la distribution du vaccin. Le décalage avec le début effectif de la vaccination a fait naître un mécontentement, et parfois un affolement, qui ont été relayés par les médias. Malgré cela, nous continuons de suivre la stratégie arrêtée en décembre. Les problèmes se posent plutôt au niveau logistique. C'est surtout pour le flux A que le bât blesse.
Malgré l'emballement médiatique, nous devons rester sereins. Un certain enthousiasme a accompagné l'annonce des vaccinations à partir du 27 décembre, alors qu'elles ne seront vraiment possibles qu'à partir de cette semaine.
La concertation locale a par ailleurs pris du retard. Les grandes associations de gestion des tutelles et curatelles n'ont pas encore été invitées par les ARS et par les préfets à échanger sur les lignes directrices qui pourraient être données à leurs adhérents devant prendre une décision quant à la vaccination de leurs proches.
Des retards s'observent également au niveau local et départemental. Des échanges avec le préfet de ma région, il ressort que les directives ministérielles n'arrivent pas toujours à temps, de sorte que chacun attend le feu vert de l'échelon supérieur.