.‑ L'idée des « vaccinodromes » n'a effectivement pas été retenue, du moins pour la première phase de vaccination. Les associations de médecins, locales, régionales et nationales, que nous avons interrogées – sauf une, me semble-t-il – ne se sont pas montrées favorables à ce dispositif. Il y avait alors beaucoup d'inquiétudes sur la défiance vaccinale de la population.
Les auditions nous ont confirmé qu'il convenait de vacciner les personnes les plus fragiles. Nous nous sommes interrogés sur la vaccination des collégiens et des lycéens, mais ils ne peuvent être considérés comme prioritaires, du fait de la très faible létalité de la Covid-19 pour cette catégorie de population. Cette appréciation pourrait changer si des variants plus dangereux pour les jeunes apparaissaient. La HAS a établi sa stratégie progressive, priorisant des classes d'âge par rapport à d'autres, en fonction du volume de vaccins disponibles.
Il manque des informations sur la disponibilité des vaccins à l'échelon local, j'espère que nous les aurons rapidement.