. – S'agissant du nombre de cas résolus et de protocoles terminés, ce n'est pas 28, mais 18. Le nombre de cas non résolus est, quant à lui, de 5. Le travail est considéré comme achevé dès lors qu'une amélioration objectivée de la situation sanitaire est constatée et que l'exploitation est remise sur de bons rails. Lorsqu'il y a eu une dégradation sanitaire, nous mettons en place des mesures correctives, nous délivrons des traitements, nous développons un suivi par le vétérinaire conseil. Pour autant, ce n'est pas en six mois ou en huit mois que la situation sanitaire va se rétablir si les animaux ont été affectés par des maladies (diarrhée virale des bovins, pathologie du pied, etc.). Le GPSE apporte une aide pour mettre en place les mesures correctives. L'amélioration de la situation sanitaire est mesurée objectivement par l'amélioration des performances. Lorsque nous intervenons dans une exploitation, l'une des premières mesures que nous prenons est de financer les contrôles de performance, notamment en matière de qualité du lait, pour obtenir des données de suivi.
Les cas non résolus dépassent l'expertise du GPSE et de tous les intervenants. À chaque fois, ce sont des problèmes qui sont liés à la composition du sous‑sol. Nous avons fait appel à des géologues et au BRGM pour qu'ils évaluent la géologie du sous‑sol. Cependant, personne n'a été capable encore de faire le lien entre le sous‑sol, son évolution et les symptômes constatés chez les animaux.
Nous faisons intervenir des géobiologues, en particulier lorsqu'ils sont d'excellents techniciens agricoles ou d'excellents électriciens. Ils mettent en évidence les circulations d'eau. Cependant, personne ne peut dire quels sont les effets des courants électriques dans ces courants d'eau qui se trouvent sous les étables. On ignore si on peut les neutraliser. Nous sommes face à un problème de manque de connaissances.