Je conserve l'objectif d'inscrire dans la loi de finances des éléments permettant que ces trois voies soient exploitées. J'entends bien que la transmutation n'est envisageable au plan industriel qu'à un horizon très lointain, mais il est possible d'envisager d'autres solutions, telles que l'entreposage de long terme, en subsurface. Or la loi de 2006 ne mentionne aucunement l'abandon de ces possibilités, même si l'enfouissement en couche géologique profonde a été désigné comme option prioritaire. Pourquoi n'évoquez-vous pas cela ? Rien, me semble-t-il, ne fait obstacle à ce qu'il existe deux établissements pilotes, l'un dédié au stockage en couche géologique profonde, l'autre consacré à l'entreposage de long terme. Non seulement je ne pense pas que ceci poserait de problèmes, mais il m'apparaît qu'en termes de gestion du risque industriel il serait assez sain de disposer d'un plan B au cas où l'on rencontrerait un problème par ailleurs. Bruno Sido et moi sommes par exemple en train de travailler sur des sujets comme le dégagement d'hydrogène. Peut-être serait-il utile de rappeler qu'une troisième option avait été envisagée, qui mériterait d'être explorée. Pourriez-vous nous éclairer sur ces différents points ?