Il peut, sur ce dernier point, y avoir confusion : quelle que soit l'approche que l'on adoptera en matière de déchets, il y aura de toute manière une séparation. On peut regarder l'usine telle que Gilles Pijaudier-Cabot vient de la décrire, mais aussi la nouvelle usine qu'il faudra de toute façon construire. Des recherches menées actuellement tendent à modifier le traitement du combustible. Ceci doit être pris en considération : il faudra séparer les deux segments. On ne peut faire de transmutation sans séparer. De plus, le procédé le plus simple et le plus efficace pour gérer ces déchets très radioactifs reste celui utilisé aujourd'hui, à savoir isoler les actinides mineurs et les produits de fission et les conditionner pour stockage. Il convient aussi d'envisager une nouvelle usine de La Hague, l'usine actuelle devant s'arrêter aux alentours de 2040.