Dans le deuxième paragraphe de l'exposé des motifs, je lis que « les citoyens devront être en mesure de connaître les alternatives qui leur seront proposées ». De fait, je pense qu'il faut insister sur le fait que les citoyens sont là non seulement pour avoir connaissance de l'expérimentation, mais aussi pour y participer ou, en tout cas, aider à en définir et co-construire les protocoles.
Dans une audition récente, nous avions pu prendre conscience du rôle que les associations de patients peuvent avoir dans le traitement du Covid long. De même, les citoyens et les associations me semblent pouvoir ici aussi avoir une participation active au débat. Quelles réactions ont d'ailleurs eues les associations engagées sur les questions de liberté et d'informatique, telles que la Quadrature du Net ?
Votre proposition de loi a trait au visage. Mais, en matière d'identification, il y a d'autres technologies qui cherchent à reconnaître telle ou telle partie du corps, par exemple les mains. Chez Thales, on développe et on expérimente des technologies de reconnaissance et d'identification à partir de la voix. Certes, nous avons une capacité de reconnaissance du visage qui est très forte. Elle est dictée, en passant par des mécanismes cognitifs, par notre biologie. Un ordinateur peut cependant être programmé pour reconnaître d'autres traits spécifiques que ceux que nous autres humains sommes habitués à reconnaître.