Intervention de Jérôme Chappellaz

Réunion du jeudi 6 mai 2021 à 9h00
Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques

Jérôme Chappellaz, directeur de l'Institut polaire français Paul‑Émile Victor (IPEV), directeur de recherche au CNRS :

. – Dans l'Arctique, ce sont avant tout les pays possessionnés qui sont à la manœuvre car ce sont eux qui disposent des moyens pour travailler dans ces régions, que ces moyens soient terrestres ou maritimes. Les autres pays qui montent dans le contexte arctique sont les pays d'Asie, au premier rang desquels se trouve la Chine, suivie par le Japon et par la Corée du Sud.

En Antarctique, l'idée est de s'affranchir du concept de monopole pour favoriser les collaborations internationales. C'est l'esprit même du Traité sur l'Antarctique. Nous faisons en sorte d'échanger au maximum nos services de manière à éviter les duplications et à gagner en efficacité. Par exemple, l'IPEV a ravitaillé cette année l'île australienne Macquarie pour éviter que les Australiens déploient leurs propres moyens à cette fin.

Cependant, en toile de fond, nous voyons la Chine qui implante des stations en Antarctique et qui est sur le point de construire une nouvelle station en mer de Ross. La Chine possède par ailleurs deux brise‑glaces et en construit un troisième. Ces signaux montrent que le paysage va probablement évoluer dans les prochaines années.

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