. – La stratégie de l'intelligence artificielle, s'appuyant sur les recommandations du rapport, visait à favoriser la montée en volume (plus de formations et d'étudiants) de manière interdisciplinaire et expérimentale dans les établissements. Or en pratique, il ne s'est pas passé grand-chose. Quand nous avons réalisé l'audition de suivi du rapport, nous avons pu constater que le gouvernement n'avait aucune indication sur le nombre de formations qui avaient été créées. À défaut de susciter ou d'ordonner – les écoles et universités prennent extrêmement mal le fait que les pouvoirs publics leur donnent des instructions sur ce qu'elles doivent mettre en place ou sur le genre d'enseignement qu'elles doivent favoriser – il faudrait au moins pouvoir faire de la surveillance, du monitoring, de l'évaluation. Or nous ne savons pas faire cela aujourd'hui. Ces formations mobilisent un grand nombre de formats. Il est même difficile de recenser quels sont les bons interlocuteurs. Nous sommes bien démunis, ne serait-ce que pour avoir des indicateurs, et nous savons combien il est difficile d'agir sans indicateur. Que suggérez-vous pour accroître la capacité d'auscultation de la part de l'État et donc d'action pour un cas comme celui-ci ?