. ‑ Nous avons affiné le parcours de soin, mais nous restons très dépendants des données de recherche. Le nombre de 365 essais français constitue, selon moi, une « bonne nouvelle » dans le sens où ceux-ci témoignent d'une effervescence intellectuelle dont nous avons besoin dans la recherche médicale. Néanmoins, cette effervescence n'est pas synonyme d'efficacité. Pour parvenir à cette efficacité, il faut éviter la concurrence en suscitant la convergence. Sur le plan réglementaire, il vaut mieux mettre en place des mesures incitatives. A cet égard, disposer d'une agence centralisée me semble être un élément très important…
Cela me permet d'aborder la question de la valorisation de la recherche en France : en tant qu'investigateur, il est préférable que je participe à cinq essais plutôt qu'à un seul, quand bien même cette dernière démarche serait plus productive. À mon avis, cette question devra être prise en compte non seulement dans le cadre de la Covid-19, mais également pour l'ensemble des projets de recherche à venir.