. ‑ La question européenne est aujourd'hui un enjeu critique. Pour ma part, je ne peux que me livrer à un vibrant plaidoyer pour une recherche académique européenne. Une question a été posée sur la pérennisation du modèle actuel dans ce domaine. Pour moi, la seule réponse que nous pourrons apporter à une future pandémie passe par une organisation européenne qui se mobilise « comme un seul homme » et qui soit en capacité d'inclure des patients dans des essais de grande ampleur avec un système fédéraliste. Nous pourrons ainsi répondre rapidement aux questions qui nous sont posées et enchaîner à un rythme soutenu les phases d'essais thérapeutiques. La vitesse à laquelle nous réalisons ces tests conditionne la vitesse à laquelle nous pouvons tester des médicaments et aboutir à des conclusions.
Un pays ne peut le faire seul. Je forme donc le souhait d'être un jour auditionnée par la Commission européenne, pour faire en sorte que cette articulation que nous sommes en train de monter se pérennise et que chaque pays comprenne les enjeux considérables en termes d'impact sur les populations. Nous devons donc poursuivre dans cette voie européenne.