. ‑ Une question portait sur l'ANRS-MIE : n'est-elle pas qu'une structure de plus ?
L'ANRS‑MIE constitue la déclinaison d'une agence qui existait déjà et au périmètre de laquelle nous avons ajouté les maladies infectieuses émergentes. Cette idée est ancienne puisque, dès 2012, nous avons rédigé un projet avec Jean‑François DELFRAISSY à la suite de l'épidémie de grippe H1N1 pour souligner à quel point il était important de préparer et coordonner les actions contre ces maladies émergentes pendant une crise. Il nous paraissait essentiel de prévoir une structure dédiée en termes de recherche et, dans cet objectif, nous avions proposé à l'époque une évolution de l'ANRS.
Je suis convaincu qu'il ne s'agit pas simplement d'une couche supplémentaire dans l'organisation, mais d'une évolution majeure. Comme cela a été indiqué au cours des discussions, il est essentiel dans ce domaine de se montrer agile, de faire les choses simplement et de se coordonner. Pour cela, nous avons besoin d'une vision globale sans qu'il soit nécessaire d'ajouter une strate à notre organisation.