. ‑ Nous sommes, à l'OPECST, dans une approche scientifique par nature, c'est-à-dire reposant sur la contradiction. Toute approche scientifique exige la contradiction, et cette table ronde le prouve via l'expression de points de vue contradictoires.
Vous avez notamment rappelé, monsieur Benarous, la question de la capacité de production. Le besoin de 11 milliards de doses fait consensus : la capacité en fin d'année, comme le dit le FMI dans Nature sera-t-elle de 6 milliards de doses ou, comme d'autres le disent, de 10 milliards ? C'est une question très importante sur laquelle nous reviendrons dans la partie questions-réponses pour que les uns et les autres puissent préciser leur pensée.
Vous abordez également la question de l'innovation technologique vaccinale. Finalement, tout ceci n'est-il pas basé sur des innovations antérieures à la pandémie ? L'idée selon laquelle les brevets ne servent à rien et que la clé est le savoir-faire rejoint aussi ce qui a été dit à d'autres moments.
Nous ne pouvons que vous rejoindre sur le besoin d'efforts en termes de recherche pour que la France occupe son rang de grande puissance de recherche industrielle.