Nous ne sommes pas forcément des grands mathématiciens à l'OPECST mais vos explications nous rendent intelligents.
Comme je l'ai dit tout à l'heure, j'ai l'impression que, sur certains aspects de la politique de santé, nous sommes tout le temps en situation de crise. J'ai depuis trente ans l'impression d'être en situation de crise, par exemple sur les problèmes de transfert et de placement dans les services hospitaliers. Il me semble que nous pourrions vraiment utiliser cette intelligence dont vous nous avez montré les résultats pour faciliter le travail des soignants.
Je souhaite aussi rappeler que l'Office a publié en 2019 un rapport sur l'hésitation vaccinale qui montre que, même avec beaucoup d'algorithmes, les facteurs humains sont malheureusement parfois assez difficiles à prendre en compte. C'est la limite de l'intelligence artificielle – même si je suis absolument persuadée que c'est l'avenir. Avec la raréfaction des médecins, des soignants, Cédric Villani disait qu'une partie de la réflexion peut être remplacée par de l'intelligence artificielle, même si nous n'en étions pas persuadés au départ.