Intervention de Stéphane Piednoir

Réunion du jeudi 1er juillet 2021 à 9h30
Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques

Stéphane Piednoir, sénateur :

Je vous remercie pour cette présentation et je me réjouis que nous sachions maintenir ce fil d'information entre vous et la représentation nationale. Je suis membre du conseil d'administration de l'IRSN mais ce type de présentation au plus grand nombre de parlementaires intéressés par les sujets nucléaires est important.

Votre exposé et le rapport qui nous a été livré permettent de se rendre compte de la diversité et de la multiplication des risques dans le domaine du nucléaire. Dans un passé récent, les risques semblaient pouvoir être circonscrits à des incidents majeurs au sein de la centrale. Aujourd'hui, nous savons que les risques sont souvent à l'extérieur et deux points du rapport ont attiré mon attention. L'un est la réception par l'IRSN de nouveaux équipements expérimentaux permettant d'optimiser la capacité de simulation d'accident majeur du réacteur. Nous passons ainsi au stade supérieur de la technologie pour nous prémunir contre ces accidents majeurs. Quels enseignements ont déjà pu être tirés de ces nouveaux équipements ?

Ma deuxième question porte sur les attaques de cybersécurité. Le rapport indique que des études sont lancées sur des simulations d'attaque et d'intrusion de cybercriminels au moyen de la plateforme HYDRA. Pouvez-vous nous dire où en sont ces études ?

Ma troisième question porte sur l'avenir du nucléaire. Nous ne sommes pas réunis aujourd'hui pour définir une politique énergétique mais pour discuter des risques nucléaires. Émilie Cariou a parlé à l'instant du vieillissement des cuves, qui est un vrai sujet sur les réacteurs de 900 mégawatts. Nous avons aussi parlé des EPR et des SMR. De votre point de vue, les SMR offrent-ils un véritable gain en termes de sûreté nucléaire ? Est-ce une alternative crédible, peut-être pas aux EPR, mais à la suite ? Je pense par exemple au programme Astrid qui, comme vous le savez, a été arrêté. C'est une mission sur laquelle je travaille depuis un peu plus de six mois avec le député Thomas Gassilloud. Est-ce véritablement une piste pour la France, comme dans d'autres pays ?

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