Je prolonge le débat ouvert par Bruno Sido sur les questions d'acceptabilité et, plus généralement, la prise de conscience et l'intervention des acteurs de la société civile.
D'abord, l'IRSN a participé à la plateforme intégrée de retour d'expérience PIREX. Pouvez-vous nous parler de cette plateforme et de votre interaction avec elle ?
Vous avez organisé une journée de partage des connaissances sur le traitement des évènements significatifs avec l'Anccli. Quel retour d'expérience peut en être tiré ? Peut-on imaginer, au-delà du sujet qui a été traité, que les commissions locales d'information (CLI) puissent avoir un accès privilégié à certaines informations ? Peut-on imaginer que l'IRSN soit amené à intervenir à la demande des CLI pour des expertises ? Comment pourrait s'effectuer le lien entre les CLI, l'IRSN et l'État ?
Le rapport 2020 mentionne pour le risque radon le besoin d'impliquer durablement les acteurs locaux et d'identifier des moyens innovants à mettre en œuvre pour leur permettre d'être pleinement acteurs de la maîtrise de ce risque. Quelles sont les pistes envisagées pour ces moyens innovants ? Comment impliquer les acteurs locaux et leur permettre d'être acteurs de la maîtrise de ce risque ? L'IRSN réfléchit-il à la façon d'intégrer une recherche participative dans ses activités de recherche ?
Lorsque je dis recherche participative, cela peut être aussi bien faire émerger des axes de recherche correspondant à des demandes et des questionnements qui émanent de la société que mobiliser des acteurs de la société pour participer à des opérations de recherche. Cela se décline dans diverses sciences, en astronomie, en médecine, en chimie, dans bien des sujets selon des modalités différentes. Est-ce envisagé ou envisageable à l'IRSN ?