Ce projet vise à acquérir un simulateur quantique. Il ne s'agit donc pas d'un ordinateur quantique à portes mais d'un ordinateur quantique analogique, adapté à la simulation de la chimie ou à l'optimisation combinatoire. C'est donc un premier pas. La start-up Pasqal a été sélectionnée pour être le fournisseur de cette machine. Le consortium inclut le Grand équipement national de calcul intensif (Genci) français, le centre de calcul Jülich allemand et des partenaires des autres pays membres. Le lancement officiel du projet est prévu le 1er décembre 2021 et la phase actuelle est celle de la vérification des différents contrats, conventions et notifications qu'il faut adresser aux bénéficiaires.
Concernant votre question relative aux évènements et jalons, une nouveauté du 4ème PIA est de mettre en place une évaluation au fil de l'eau de l'exécution de chaque programme par des revues de programme. L'action la plus avancée aujourd'hui est le PEPR, qui doit durer 6 ans. Deux jalons décisionnels sont programmés dans 2 et 4 ans ; d'autres jalons sont également prévus, soit techniques (nombre de qubits, niveau de puissance de froid…), soit relatifs à l'écosystème construit autour du projet (nombre de publications, nombre de personnes recrutées, nombre de brevets déposés). Les talents sont l'un des principaux enjeux de la compétition internationale sur le quantique. C'est pourquoi l'un des objectifs donnés aux porteurs de projets est de faire croître en compétence les talents internes ou de mettre en place les conditions d'attractivité pour que les talents internationaux identifient la France comme une destination clé pour la recherche et l'entrepreneuriat dans le quantique.