C'est très ouvert. Dès que l'on maîtrise un quantum, c'est-à-dire un objet quantique que l'on peut contrôler – qu'il s'agisse d'un spin d'électron, d'un photon, d'un quantum de courant dans un circuit supraconducteur –, on peut commencer à imaginer des qubits et à les coupler. Le nombre de voies possibles est considérable, car tout degré de liberté quantique peut à terme être une source de calcul quantique. Les 200 atomes piégés dans des systèmes optiques de Pasqal ont une certaine avance à l'international, car les avancées académiques sont importantes et que la société Pasqal les maîtrise. Ce système reste toutefois un démonstrateur : ce n'est pas encore aujourd'hui que l'on utilisera uniquement un calculateur quantique versus un calculateur classique. Je suis plus prudent que mes collègues.