Je voudrais féliciter également la mairie du 9e arrondissement et rebondir sur la dernière réponse pour rappeler que l'Inserm avait financé une étude concernant quand même 9 000 enfants dans laquelle nous avions mesuré le CO2. D'autre part, le Centre scientifique et technique du bâtiment (CSTB) – dans le conseil scientifique duquel Fabien Squinazi et moi sommes présents – a commencé une étude mais il manque encore de nombreuses informations.
Nous avons besoin de faire de la recherche sur le plan national et sur le plan public, avec des partenaires tels que Natéosanté. Les compétences existent mais, si je peux me permettre, il ne faut pas se priver de dire dans votre rapport que nous avons besoin de données. Nous avons entendu dire de nombreuses fois qu'il est impossible de répondre car nous n'avons pas les données et je trouve que c'est dommage, alors que nous avons des compétences en France et que nous sommes en lien avec d'autres chercheurs.
J'ai beaucoup travaillé dans les écoles, dans le cadre de l'étude SINPHONIE ( Schools indoor pollution and health : observatory network in Europe ) financée par l'Union européenne. Nous avions un capteur de CO2 et les enfants, lorsque le voyant rouge s'allumait, voulaient absolument ouvrir à la fenêtre. Ils participaient beaucoup. Nous avions fait une affichette pour les informer sur la pollution, sur l'importance de l'aération, etc.