Intervention de Catherine Procaccia

Réunion du jeudi 2 décembre 2021 à 9h30
Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques

Catherine Procaccia, sénateur, vice‑présidente de l'Office :

. Au-delà de ces remarques très positives, auxquelles je m'associe, certains éléments me gênent. La note évoque des bibliothèques ou des catalogues de ressources, mais que vient faire ceci dans une note sur le biomimétisme, censée expliquer ce que l'on fait en la matière ? En quoi le catalogue d'un muséum d'histoire naturelle, répertoriant des animaux morts, est-il une aide au biomimétisme ?

Quelle est la place de la recherche sur les animaux dans le biomimétisme ? Ce domaine est maintenant très encadré. L'Oréal a ainsi été l'une de premières entreprises à ne plus utiliser d'animaux dans ses recherches il y a dix ans. Ce sujet me semble donc se situer à la limite des recommandations que peut porter une telle note.

À l'inverse, une recommandation très intéressante est celle qui demande à référencer les projets bio-inspirés. Il est essentiel de savoir qui travaille dessus, et combien de projets vont en ce sens.

Le titre du passage de la page 3 libellé Un biomimétime durable au service de la biodiversité devrait faire mention de l'expérience pratique des entreprises, mentionnée par la suite. En effet, un biomimétisme durable doit être une préoccupation des entreprises.

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