S'agissant d'un sujet qui reste foisonnant et émergent, il est important de ne pas se fermer de portes. Il faut mener de front des appels à projets ciblés et des développements dans le cadre d'actions plus intégrées. Le budget substantiel le permettra, à une nuance près : il s'agit ici de financements publics.
Nous bénéficions d'un écosystème dynamique de jeunes pousses. À titre personnel, j'ai été favorablement surpris lors de l'audition par le dynamisme affiché par cet écosystème. La grande inconnue reste l'intensité de la recherche effectuée au sein des grands groupes. Sans eux, le développement industriel ne pourra se faire. Se limiteront-ils au développement au stade préindustriel ou seront-ils prêts à jouer le jeu de la recherche fondamentale ? La question reste ouverte.
Un point mentionné dans l'exposé m'a beaucoup frappé : la façon dont certaines recherches ont des retombées dans d'autres secteurs. C'est particulièrement vrai pour les capteurs quantiques. Ils peuvent être intégrés à une stratégie d'informatique quantique, mais leurs applications vont déjà très au-delà de celle-ci.
Pour revenir aux appels à projets spécifiques, je rappelle qu'il existe déjà des actions spécifiques au niveau européen, notamment un flagship doté d'environ un milliard d'euros, un élément extrêmement conséquent.
En 2020, Atos a dépensé en recherche et développement 235 millions d'euros. Des sommes significatives ont été mises sur la table sur ce sujet. Comme le disent les recommandations, il faut trouver un bon équilibre pour la recherche et développement, sans se couper de l'amont, dans lequel la France a des atouts indéniables.