Chers collègues, permettez-moi tout d'abord de remercier pour sa présence devant nous l'amiral Christophe Prazuck, chef d'état‑major de la marine, ainsi que les officiers qui l'accompagnent. Sans qu'il soit nécessaire de répéter le propos liminaire que j'ai tenu ce matin, je rappellerai que cette audition se tient à huis clos. Elle fera néanmoins l'objet d'un compte rendu public. Après votre intervention, Amiral, les parlementaires français et britanniques ici présents vous interrogeront de manière alternative. Sans plus tardez, je vous laisse la parole afin de vous permettre d'évoquer les questions qui nous occupent aujourd'hui, et en premier lieu l'évaluation de la menace du point de vue français, et la nécessité de maintenir une capacité offensive à la mer.