Zéro jour serait la bonne réponse ! En réalité, je me permets de souligner que la marine britannique ne fait pas complètement face à une rupture de capacité du fait du retrait de service des Harpoon, dans la mesure où il lui restera des Sea Skua, emportés par hélicoptères. Ces missiles ont d'ailleurs été fortement utilisés dans le Golfe Arabo-Persique en 1991 et en 2003. Dans l'attente de l'ANL, la France ne dispose pas d'une telle capacité. Côté français, nous ne rencontrons pas de difficultés capacitaires s'agissant des missiles anti-navires, même s'ils ont besoin d'être entretenus et révisés. La LPM prévoit d'ailleurs cette remontée en puissance, après une période transitoire durant laquelle une certaine vigilance reste de mise. Néanmoins, les perspectives de remplacement de l'Exocet et du SCALP dans le cadre du programme FMAN/FMC nous permettent d'éviter toute rupture capacitaire.