( Traduction) Vous auriez pu ajouter le missile air-air ASRAAM à la liste des choses que nous étions sur le point de réaliser mais n'avons jamais pu conclure.
Si je peux me permettre une autre question : nous sommes confrontés à un léger problème de calendrier dans la mesure où le missile Harpoon sera retiré du service à l'horizon 2023. La Royal Navy fera donc potentiellement face à une rupture temporaire de capacité jusqu'en 2030, ce qui ne constitue par une position très enviable d'un point de vue opérationnel. Le ministère de la Défense devra décider s'il décide de remplacer ce missile, quand bien même il ne dispose pas des fonds nécessaires, pour le moment, d'après les informations qui nous ont été données lors de notre audition commune à Londres. Mais si les fonds existaient, il faudrait encore décider si, oui ou non, nous sommes disposés à procéder à un achat par intérim, probablement sous la forme d'une solution sur étagère afin de tenir jusqu'en 2030 au moins.
Il y a donc un risque, in fine, que le programme soit désynchronisé et que vous vous retrouviez à conduire un programme de frappe dans la profondeur en ayant perdu l'élément anti-navires, et ce parce que vous seriez dépassés par les événements et que la Royal Navy ne serait pas en mesure de supporter ce trou capacitaire de sept ans. Quelle est votre opinion sur la question et quelles solutions proposeriez-vous ?