Intervention de Antoine Bouvier

Réunion du mardi 24 juillet 2018 à 15h30
Mission d'information relative à la prochaine génération de missiles anti-navires

Antoine Bouvier :

Nous avons étudié cette question et y avons répondu négativement pour deux raisons. Tout d'abord, parce que cette décision dépend exclusivement du gouvernement britannique et de la Royal Navy. C'est la stratégie britannique qui déterminera la solution la plus adaptée. Est-il acceptable de connaître une telle rupture de capacité durant deux, quatre ou six ans ? La réponse a été donnée par les autorités britanniques.

La seconde raison est d'ordre technique. Nous avons vu par le passé un certain nombre de programmes connaître d'importantes difficultés parce que leurs objectifs étaient irréalistes. Cette tentation de lancer des programmes irréalistes existe toujours, mais on la paie cher. Il faut donc y résister et lancer des programmes uniquement sur des objectifs, certes ambitieux, mais réalistes. Nous ne devons d'ailleurs nous engager sur un programme qu'une fois que nous avons suffisamment travaillé sur la réduction des risques technologiques, la convergence de besoins opérationnels et la maturité des architectures, pour être certains de permettre à nos clients de spécifier au mieux ce nouveau système. C'est aujourd'hui l'objectif de la feuille de route que j'ai décrite.

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