Je prends la parole pour faire écho à ce qui vient d'être dit sur la nécessaire transmission de l'histoire. J'ai une sensibilité plus particulière sur la transmission de l'esclavage, sans exclure les autres sujets. Il est nécessaire de transmettre ce qu'il s'est passé pendant les périodes d'esclavage. Nous avons le sentiment que c'est assez circonscrit sur les territoires ultramarins, notamment la Martinique, la Guadeloupe, où il faut attendre des lois d'orientation pour l'évoquer.
Je voulais savoir s'il n'y avait que l'école qui pouvait être ce vecteur de transmission d'informations et ce que vous pensiez du vecteur des musées et des mémoriaux, à l'instar du Mémorial de l'abolition de l'esclavage de Nantes ou du « Centre caribéen d'expressions et de mémoire de la traite et de l'esclavage » dit mémorial ACTe en Guadeloupe.