Intervention de Belkhir Belhaddad

Réunion du mardi 30 juin 2020 à 17h10
Mission d'information sur l'émergence et l'évolution des différentes formes de racisme et les réponses à y apporter

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBelkhir Belhaddad :

Nous avons beaucoup parlé du rôle de l'éducation, de la manière dont nous pouvions expliquer les événements, dont nous pouvions les comprendre. Beaucoup d'actions doivent être menées dans ce sens.

Comme cela a été dit à l'instant, ce phénomène de racisme se perpétue aussi à travers tous les acteurs présents dans certaines histoires, comme celle de la France et celle de l'Algérie.

Je suis heureux que nous soyons représentatifs ici à l'Assemblée nationale. Ma question porte notamment sur un sujet que nous avons peu abordé, qui est aussi un vecteur d'une meilleure perception de notre société, à travers notre histoire personnelle, et sur ce que nous pouvons porter comme valeurs républicaines dans la société, et pas uniquement ici au sein de l'Assemblée nationale.

Je lisais par exemple ce matin dans les pages du Républicain Lorrain « ces maires qui ressemblent à leurs administrés ». Nous avons des jeunes, des femmes, différentes sensibilités politiques. Je pense que c'est une excellente nouvelle. Nous ne pouvons qu'être satisfaits mais je pense qu'il en manque. Dans mon département en tout cas, et c'est probablement le cas dans beaucoup d'autres départements, je n'ai pas de maires d'origine africaine, de Noirs, d'Asiatiques, de Maghrébins ; en revanche nous avons des adjoints et des conseillers municipaux, dont certains ont pu devenir députés.

C'est le problème que nous rencontrons aussi au sein d'un certain nombre d'institutions. Je lisais une interview de Pierre Moscovici sur la représentativité de cette diversité au sein d'un certain nombre de grands corps constitués de l'État, de nos grandes administrations. Il y a l'éducation, la responsabilité politique mais je crois que l'un des vecteurs qui permettrait de faire beaucoup avancer ces questions-là, c'est aussi cette représentativité. Il a fallu passer par une loi pour que nous ayons par exemple dans les départements, autant de femmes et d'hommes conseillers départementaux. Faudrait-il passer par une loi ? Je voudrais avoir votre avis. M. Tan a parlé des statistiques ethniques. Pour ma part, je voudrais évoquer avec vous les discriminations positives. Ces mesures pourraient-elles faire avancer ces questions ?

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Cette législature étant désormais achevée, les commentaires sont désactivés.
Vous pouvez commenter les travaux des nouveaux députés sur le NosDéputés.fr de la législature en cours.