Vous parliez de déni politique depuis plusieurs décennies malgré l'existence d'études sérieuses. Nous pouvons démontrer ici déjà notre intérêt pour la question.
Y a-t-il une différence entre les contrôles de police judiciaire dont vous parlez, qui visent à rechercher les auteurs d'une infraction, et les contrôles de la police administratifs qui sont là pour prévenir les atteintes à l'ordre public et qui ont aussi lieu dans la rue ?
Vous avez parlé de l'Allemagne. Je serais curieuse d'apprendre comment l'Allemagne a pu réformer ses pratiques pour avoir de meilleures statistiques que nous. On entend souvent des collègues dire que pour mettre un terme définitif au contrôle au faciès, il faudrait réorganiser le profilage, mais d'autres diront que cela va remettre en cause l'efficacité de l'objectif poursuivi dans ces contrôles d'identité. Certains évoquent la remise d'un récépissé, mais cela prémunit-il d'un contrôle ultérieur et de discrimination ? Cela pourrait-il être quelque chose d'efficace d'après vous ?
On a évoqué très rapidement les violences et les discriminations que peuvent subir les policiers eux-mêmes. On voit parfois des policiers de couleur se faire agresser verbalement de façon très provocante, ils se font qualifier de traîtres, etc. Comment expliquer cela ? Par ailleurs, on espérerait qu'un policier de couleur ne puisse plus être accusé de racisme.
Sur l'IGPN, vous disiez que « le thermomètre est cassé ». Comment le répare-t-on ?