À propos de ma circonscription, un article paru la semaine dernière dans StreetPress puis relayé par L'Obs et par L'Express retranscrit un grand nombre témoignages (trente-neuf) de violences policières, notamment des insultes à caractère raciste. Ce qui ressort de ces témoignages, c'est ce sentiment d'impunité dont bénéficieraient les forces de l'ordre sur notre territoire. J'ai demandé des comptes au préfet à ce propos. Vous l'avez dit, monsieur Roché, peut-être nous manque-t-il aujourd'hui une autorité indépendante dédiée. J'imagine que cela signifie que pour vous l'IGPN n'est pas suffisamment indépendante. Vous suggérez que les parlementaires puissent disposer d'outils de contrôle politique du suivi des plaintes et nous allons creuser cette question.
Ma conviction est que la police n'est pas raciste, mais qu'il y a du racisme dans la police et que, dès lors que l'on ne traite pas ce racisme, on risque de jeter le discrédit sur l'ensemble de la police.
Constate-t-on une situation différenciée entre la police et la gendarmerie ? Par ailleurs quand il existait la police de proximité il y a quelques années, les relations étaient-elles différentes ? Peut-on espérer que la police de sécurité du quotidien (PSQ) mise en place par le gouvernement actuel permette de pacifier les relations entre la jeunesse et la police et de lever certains préjugés des deux côtés ?