Vous parlez de concurrence des mémoires et des racismes. N'est-il pas dangereux pour nous de prendre en compte ces concurrences ?
Vous avez évoqué le fait que nous ne disposons pas d'informations sur les victimes. Les plaintes et les procès laissent une grande place à une zone grise sur laquelle nous n'avons que très peu d'informations. Les études victimaires sont-elles suffisantes ?
Vous avez lié racisme et discriminations, mais ces dernières ne feront pas nécessairement l'objet d'une poursuite judiciaire si le système les a produites de façon inconsciente. Comment réparer ces discriminations ? Cela passe-t-il par de la discrimination positive ? Faut-il reparler de statistiques ethniques ? Faut-il tolérer des réunions non mixtes ? Faut-il encadrer davantage la liberté d'expression ?