Monsieur le Premier ministre, je le sais, vous êtes assurément attaché à la démocratie et à l'État de droit. Je vais vous mettre très à l'aise, le projet de Notre-Dame-des-Landes a vu défiler plusieurs exécutifs, de droite comme de gauche, et ce dossier n'est d'ailleurs ni de droite ni de gauche. L'État a lâché ses élus régionaux, départementaux et municipaux, de gauche comme de droite ! Cette accumulation d'imprévoyances, d'erreurs, de calculs politiciens et, pire, de non-choix, a amené l'État à l'État de non-droit. Les ZAD, initialement des zones d'aménagement différé, sont devenues illégalement des zones à défendre !
Tout cela a contribué à générer un ras-le-bol de la politique chez les Français, qu'Emmanuel Macron, alors candidat, a exploité sans ménager sa peine. Il s'est engagé publiquement sur ce dossier comme aucun autre candidat.