Vous nous demandiez de réfléchir sur l'émergence et l'évolution des formes de racisme. L'institution a nécessairement sa part dans ces sujets. Nous avons forcément des cas identifiés. Le racisme concerne aussi la gendarmerie, nous ne le nions pas. Il n'existe pas de racisme institutionnel au sein de la gendarmerie, mais il peut exister des cas individuels qui sont identifiés et sanctionnés. Pour ce faire, nous avons mis en place des dispositifs précis.
Comme le rappelait le général Gaspari, nous avons cette force grâce à notre statut militaire d'avoir un encadrement qui identifie bien les chefs. Un encadrement solide et expérimenté est essentiel. La formation de nos élèves gendarmes constitue aussi un sujet important puisque plusieurs formations sont dispensées sur la déontologie comme sur le comportement à avoir lors des contrôles. Nous y travaillons donc et nous faisons évoluer en permanence nos systèmes.
Nous avons également des dispositifs permettant aux citoyens de faire des réclamations à l'institution dès lors qu'ils seraient confrontés à des comportements qui ne seraient pas conformes à la déontologie. En interne, les référents égalité diversité – dont je suis – ont la charge de diffuser de l'information au sein du personnel. L'objectif est de rappeler l'attitude à tenir lorsque l'on porte un uniforme, la neutralité de l'approche dans nos démarches et nos contrôles.
Les contrôles d'identité ne sont jamais aléatoires, mais toujours conformes à une réglementation que nous sommes censés connaître pour éviter les contrôles non conformes.