Je souhaite revenir sur la difficulté de dénoncer le fait dont on est victime. Je reconnais que notre statut militaire, le statut de la « grande muette » peut poser problème. La réflexion a été menée et nous avons mis en place les dispositifs que nous vous avons décrits. Divers canaux permettent de passer au-delà de la hiérarchie pour dénoncer certains faits. Par ailleurs, un gendarme qui ne dénoncerait pas des faits de racisme au sein de la gendarmerie risque une sanction : cela permet de « délier les langues » pour dénoncer des faits inacceptables dans nos rangs.
Il convient de garder à l'esprit la notion de hiérarchie. Lorsque deux gendarmes partent en patrouille, même s'ils ont le même grade, l'un des deux sera toujours le chef. Celui-ci prend alors la responsabilité des événements qui se produiront.