Nous souhaitions vous rencontrer dès cet été, mais souhaitions d'abord entendre universitaires et associations. À ce stade, nous échangeons de façon plus pragmatique avec différentes institutions ayant un rôle à jouer dans la lutte contre le racisme. Il est évident que nous n'agissons pas sous le coup d'une émotion quelconque. L'objet n'est pas d'ausculter tel ou tel événement, même si nous nous trouvons renforcés dans l'idée que cette mission a des propositions à formuler et que, grâce à votre audition, nous en apprendrons davantage sur le fonctionnement de l'IGPN sans rester sur des idées préconçues.
À la suite d'une rencontre avec votre homologue anglais, nous nous posons quelques questions d'ordre structurel sur l'organisation de l'IGPN et sur les garanties apportées à son indépendance. Au Royaume-Uni, par comparaison, le directeur général de l'IOPC ne peut pas être un policier.
Je souhaite également que nous puissions parler de la plateforme de signalement qui existe, de son efficacité et de la manière dont vous intervenez notamment en cas de comportements racistes supposés au sein de la police.