En d'autres termes, la stratégie de résilience repose sur une diversification des opérateurs tiers et non plus sur une maîtrise de bout en bout des couches basses de ces réseaux. C'est précisément le mouvement que l'on observe dans différents services de l'État. Les gendarmes sont eux-mêmes en train de basculer de réseaux qu'ils maîtrisent en propre vers l'usage de radios de type 4G-5G reposant sur d'autres critères de résilience – autant les gendarmes sont assurés par la couverture de zone, autant un opérateur est davantage intéressé à la couverture de populations. Avez-vous imaginé, en matière de réseau, des cas critiques qui ne permettraient pas aux réseaux des opérateurs privés de fonctionner et de vous délivrer du service ? Avez-vous également songé à des alternatives hertziennes ou satellitaires pour continuer à communiquer avec des préfectures qui seraient coupées du monde ?