Le sujet du backbone – le squelette des réseaux de communication – est évidemment suivi de près au sein de ma direction. Nous y consacrons d'importants investissements, que le plan de relance viendra soutenir, afin de disposer d'acheminements multiples en cas de compromission d'un point. Nous rencontrons parfois ce cas de figure lorsque des artères numériques sont tranchées par des travaux de voirie. Dans ce domaine, il est également important de nous appuyer sur des opérateurs différents et des technologies variées, car l'utilisation d'une technologie ou d'un matériel unique par plusieurs opérateurs constitue une faille. Ce panachage réduit le niveau de risque, sans toutefois le neutraliser puisque le risque zéro n'existe pas. L'important est que nous soyons capables de reconfigurer les réseaux à la volée, grâce à des agents disponibles 24 heures sur 24. Jusqu'à présent, nous avons échappé à des coupures complètes sur des artères principales, même si nous n'avons pas échappé à des pannes localisées. En tout état de cause, les sites critiques de l'État sont pourvus d'une redondance d'électricité, de câbles et d'opérateurs pour atteindre une résilience maximale.