Je m'occupais auparavant des télécommunications du Quai d'Orsay, où ces sujets de gestion de crise et de communications à longue distance sont critiques. Depuis, la capacité satellitaire a été réduite, car il était difficile de maintenir une bande passante volumétrique sur l'intercontinental. Dans le même temps, nous assistons à un déploiement sans précédent de constellations bas débit et d'offres de communication satellitaire, accompagnées d'investissements massifs. Comment intégrons-nous cette capacité à notre pilotage global de réseau ? Logiquement, nous devons concevoir notre réseau radio du futur avec des offres satellitaires. Celles-ci ne sont pas encore arrivées à maturité, mais la capacité satellitaire fait bien partie du plan de montée en résilience, de même que la disponibilité de capacités reposant sur des constellations à bas débit et à faible temps de latence. Si un câble sous-marin devait être coupé entre les territoires ultramarins et la métropole, nous devrions être capables de basculer sur une autre liaison ou sur une liaison satellitaire.