Un rapport rendu public a ouvert un certain nombre de pistes sur le stockage dans les ports, très bien contrôlé dans les ports fluviaux, mais plus compliqué dans les ports maritimes. Nous travaillons avec la direction générale des infrastructures, des transports et de la mer (DGITM) pour réduire au maximum la durée de stockage des produits dans les ports et pour améliorer le traçage des stocks existants. C'était une difficulté dans les cas de Lubrizol et de Normandie Logistique. Un an plus tard, un corpus réglementaire a été édicté, selon lequel tout industriel ou gestionnaire de site Seveso doit pouvoir donner à l'administration le contenu exact des stocks de produits dangereux contenus sur le site et anticiper le risque en proposant des exercices de gestion de crise. Malgré le durcissement de la réglementation, c'est souvent l'information qui manque au moment de la crise, par exemple sur les conséquences d'un feu sur la décomposition des produits stockés.
Le ministère de la transition écologique a intégré les interrogations de certaines associations sur ces sujets. La réglementation est perfectible, mais il faut un équilibre. On ne peut interdire brutalement l'usage d'engrais azotés aux agriculteurs.