Je vous repose la question du financement des protections rendues nécessaires après une installation. À Brignais, où un PPRT a été déclenché après l'installation d'une entreprise de Campingaz, certaines entreprises m'ont fait part de leurs interrogations : est-il juste qu'elles doivent financer l'installation de protections ?
Je souhaitais aussi revenir sur le décloisonnement des politiques publiques en matière de risque. Des actions dans le domaine agricole contribuent à amoindrir le risque pour tous. Dans le Rhône, un dispositif paragrêle protège les récoltes, mais aussi les toits ou les abribus. Pourtant, les discussions engagées avec les chambres d'agriculture et les assureurs n'ont pas permis de trouver de modalités de cofinancement pour ces dispositifs porteur d'externalités positives. De même, des ouvrages construits pour retenir l'eau pour l'irrigation peuvent constituer des bassins de rétention. La séparation absolue dans les services déconcentrés de l'État ne permet pas d'envisager correctement des ouvrages à fonction mixte. N'aurait-on pas des pistes à explorer en matière de décloisonnement des investissements pour la prévention de certains risques ?