Il s'agit d'un sujet débattu dans les commissions scientifiques. Le rapport du GIEC sur les bases physiques du changement climatique, paru en août 2021, traite explicitement de cette question sous deux angles différents. La capture et le stockage de dioxyde de carbone font partie du portefeuille d'options inclus dans les scénarios climatiques. Les Solar Radiaton Management (SRM) sont également évoqués pour renvoyer une partie des rayonnements solaires vers l'espace en plaçant des boucliers fixes ou en injectant des particules dans l'atmosphère.
Je ne serais pas surpris de voir des individus ou des États se livrer à des expériences plus ou moins maîtrisées en la matière, par exemple en tentant de lancer des particules ou des miroirs dans l'espace. À ma connaissance, ce domaine ne fait pas l'objet d'une règlementation internationale. Mais si nous nous lançons dans ce type de manœuvre, il ne sera plus possible de nous arrêter. En outre, si nous injectons des particules sulfatées dans l'atmosphère, cela pourrait induire des effets en cascade catastrophiques, par exemple sur l'ozone ou sur d'autres composants. Le CNRM s'est saisi de ce sujet afin de nourrir la réflexion.