Pendant la crise du covid, nous n'avons pas fabriqué de médicaments. En revanche, les médicaments sensibles ont fait l'objet d'une anticipation très précoce. Ce fut le cas de la dexaméthasone, dont nous avons estimé très tôt que ce serait un médicament utile. En réanimation, nous avons dès le début mis en place des modes thérapeutiques alternatifs afin d'économiser au mieux les médicaments.
Nous avons assuré un suivi des vingt médicaments critiques. Le fait d'avoir une vision globale de l'ensemble des stocks – non seulement de celui de l'hôpital ou du service, mais bien de l'ensemble des stocks du SSA – nous a permis de procéder à des redistributions et de lisser les déficits. C'est ainsi que nous sommes parvenus à ne pas passer sous le seuil critique sur le plan thérapeutique.