Il existe une journée mondiale sur ce sujet le 13 octobre. Elle demeure peu développée en France.
La participation des citoyens aux exercices avec les professionnels est envisageable et prometteuse, mais elle n'a jamais été réalisée, justement parce que l'État fait les choses dans son coin. Prenons l‘exemple des plans particuliers d'intervention (PPI) nucléaires, dont nous avons étendu le périmètre à 20 kilomètres, ainsi que les zones d'évacuation. Cela représente 20 millions de personnes. Or la préparation des populations autour des sites nucléaires demeure catastrophique. La population n'est pas impliquée et elle n'est pas préparée. À ce sujet, vous pourriez solliciter les commissions locales d'information (CLI) sur le nucléaire. Il y a de nombreux sujets comme celui-ci et c'est la même chose pour la crue de la Seine, parce que nous n'expliquons pas les enjeux. Les Parisiens ignorent qu'aucun pont ne sera praticable lors de la crue centennale de la Seine. Bien sûr que c'est anxiogène de le dire, mais c'est parce que la situation est anxiogène. La résilience n'est possible qu'avec un langage de vérité et de transparence. Il faut être anxiogène si on veut que les gens s'occupent de leurs problèmes de résilience et il est nécessaire de fournir les informations pour permettre la résilience. C'est en tout cas mon avis.