Mme Carole Bureau-Bonnard et moi-même avons connu une expérience malheureuse concernant la réserve sanitaire, qui s'est avérée rapidement inopérante. Son outil informatique était inadapté au nombre d'inscriptions –30 000 soignants la première semaine –, parmi lesquelles nous étions sans avoir jamais réussi à être mobilisées ni l'une ni l'autre. J'ai été mobilisée par le directeur régional de mon Agence régionale de santé (ARS) et c'est là où je rejoins votre propos, M. Le Guen : lorsque deux entités de décision sont différentes et que le préfet est obligé de réaliser les réquisitions que le directeur régional de l'ARS a négociées avec les ordres, il me semble que nous faisons face à un sujet de responsabilité et d'autorité. Il faut peut-être repenser la mobilisation de ces énergies. Comment faire en sorte que chaque ministère dispose de son volant opérationnel mobilisable à tout moment ?