Nous essayons de travailler au rappel de la totalité de la RO2. Les deux ans mentionnés correspondent aux retours directs de nos discussions avec les responsables des réserves de chacune des composantes. Cela correspond à 40 %. Je n'ai pas d'autre chiffre.
Le projet de la police nationale est de suivre un modèle identique à celui des armées et de la gendarmerie concernant sa réserve. La police nationale étant un service public, elle souhaite que les citoyens réservistes puissent participer au service public.
En amont des scénarios qui seront établis par l'état-major des armées, il demeure difficile de trancher entre une moindre densité d'emploi et une masse de réservistes plus abondante. Toutefois, il subsiste une variable sous-jacente à ne pas oublier : la formation. Cette dernière sera d'autant plus importante que les emplois des réservistes deviendront plus performants et sophistiqués. La formation des armées est un trésor qui doit être préservé et l'efficacité opérationnelle des réservistes, quelle que soit leur masse ou leur emploi, dépendra de cette formation. C'est donc une variable essentielle. Elle correspond au début de l'efficacité opérationnelle et par conséquent aux prémices du succès, et elle est chronophage
Une crise grave n'arriverait pas en un jour, on en verrait les signes auparavant. Il demeure nécessaire d'avoir confiance dans la mise en œuvre des outils pour monter en puissance. Nous pouvons envisager qu'une vague de réservistes délivre aux nouveaux engagés une formation initiale. Nous pourrions ainsi augmenter le nombre de réservistes.