Cette crise n'est ni un accident chimique ni un tremblement de terre, en ce sens qu'elle nous est arrivée sans que nous disposions de connaissances sur le sujet. Il faut donc faire preuve d'humilité avant d'aborder les critiques ou les axes d'amélioration. Nous avons connu une phase de sidération pendant les quinze premiers jours car nous nous trouvions en dehors de notre « champ missionnel » habituel. Les SDIS ont assuré un peu plus de la moitié des transports de personnes atteintes par le covid-19, alors que le transport n'est pas une de leurs missions premières.