Ce fonctionnement implique une dimension interministérielle – donc le Premier ministre et le secrétariat général de la défense et de la sécurité nationale (SGDSN). Il suppose l'existence d'un concept global de gestion des risques incluant la planification, l'opération, la gestion de crise et le retour d'expérience. In fine, il semble que les opérations incombent davantage au ministère de l'intérieur, mais les missions propres à chacun au départ demeurent à préciser. Peut-être faut-il envisager de renforcer les compétences du ministère de l'intérieur, mais la décision ne nous appartient pas. Le SGDSN pourrait quant à lui assurer les missions d'information préventive, de formation de la population, de planification et de gestion de crise, sachant qu'aujourd'hui, il n'a aucune capacité en matière de gestion de crise.