Oui, et ce d'autant plus que je suis issu d'une famille de militaires. Cette réponse programmée, monolithique et frontale semble devoir être dépassée aujourd'hui face à une menace protéiforme, au profit d'une coordination et de réponses multiples mises en œuvre sur l'ensemble du territoire. Dans la seconde phase de la crise du covid-19, la gestion de crise a particulièrement bien fonctionné grâce à une meilleure coordination assurée par le préfet, qui a favorisé le recueil d'informations et la planification. Au SDIS de l'Ain, nous avons mis à la disposition de la préfecture un officier sapeur-pompier destiné à apporter son aide dans la gestion de crise, ce que l'on peut tout à fait imaginer aussi à l'échelle d'une zone de défense. En tant que pompiers, nous nous inscrivons dans une culture de l'anticipation.