Au-delà de la capacité à réagir dans l'urgence, il me semble que ce ministère pourrait contribuer à apporter un effort minimal de préparation hors période de crise. En effet, on constate que les suites immédiates d'une crise se traduisent généralement par une motivation générale accrue l'année suivante, ce qui permet la mise en place de mesures de prévention, mais que rapidement, avec le retour à la normale, les risques potentiels sont oubliés. Ainsi, lors de la crise H1N1, un milliard de masques ont été commandés mais, en raison de la contradiction entre les dépenses du quotidien et la nécessité de maintenir une assurance minimale, les stocks ont fini par être détruits.