J'ai effectivement cité la Russie quand nous évoquions la question des ingérences et de la manipulation de l'information. Je vous confirme que pour certaines thématiques, on aurait pu citer les États-Unis : sur l'extraterritorialité, c'est un des acteurs principaux, imité en cela par la Chine, qui pratique le même type de réglementation ; de même, l'Iran y réfléchit, à un niveau plus modeste. Il n'y a pas de tabou sur ce sujet. En matière de protection de nos intérêts économiques, nous n'avons pas beaucoup d'amis, et nous ne raisonnons pas en alliés – il en va différemment en matière de contre-terrorisme. Nous ne sommes pas naïfs : certains de nos alliés peuvent mener des actions d'ingérence économique. Nous travaillons là où il y a des menaces, quel que soit l'acteur : il n'y a pas de limite.